Le mode de scrutin des régionales
Les résultats des régionales sont régis par un système qui combine les règles des scrutins majoritaire et proportionnel. En clair, si une liste recueille la majorité des voix exprimées au premier tour (c’est-à-dire plus de 50 %), elle obtient le quart des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont alors répartis proportionnellement entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages. Et il n’y pas de second tour. Mais si aucune liste ne recueille la majorité au premier tour, un second round a lieu la semaine suivante. Pour aller au second tour, il faut avoir réuni au moins 10 % des suffrages exprimés. Dès lors, c’est simple : la liste qui arrive en tête lors de cette seconde étape remporte le quart des sièges à pourvoir. Le reste des sièges est réparti proportionnellement entre les listes ayant au moins 5 % des suffrages exprimés.
Résultats régionales 2015 : sondages, score du FN, vote en région et par ville
RESULTATS REGIONALES - Les élections régionales 2015 ont livré un premier verdict dimanche. Le résultat du FN au niveau national, comme les résultats de chaque élection régionale au niveau local, offrent au parti frontiste une percée historique. Actus et sondages avant le 2e tour.
[Mis à jour le 11 décembre 2015 à 23h39] Les résultats des régionales 2015 dans votre ville ou région et tout ce qu'il faut savoir avant le 2e tour des élections régionales 2015 :
DERNIERES INFOS 23h39 - Que va-t-il se passer après l'élection ? Compte tenu de la recomposition territoriale opérée par la réforme, le calendrier devrait être particulier après ce scrutin. Les nouveaux conseillers régionaux élus se réuniront le vendredi 18 décembre pour les régions qui ont gardé leurs frontières actuelles. Dans les régions issues de la réforme territoriale, il faudra attendre le 1er janvier, et l'entrée en vigueur du changement de périmètre, pour réunir le conseil régional. En attendant, les présidents sortants des anciennes régions sont en charge de gérer les affaires courantes ou urgentes. Les premières assemblées devraient avoir lieu le 4 janvier. C'est à cette date que seront élu les présidents de région, qui devraient être, a priori sans surprise, les têtes des listes étant arrivées en tête des résultats des régionales au second tour.
RESULTATS PAR REGION - Les résultats complets des élections régionales ont été livrés dans la matinée ce lundi 7 décembre 2015. Voici les trois listes arrivées en tête dans les 12 régions métropolitaines.
Les résultats complets des régionales en Nord-Pas-de-Calais, Picardie, livrés par le ministère de l'Intérieur, donnent Marine Le Pen largement en tête à 40,64 %, contre 24,96 % pour la liste de droite de Xavier Bertrand et 18,12% pour la liste de Pierre de Saintignon.
Les résultats sont également complets en Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne. Florian Philippot (FN) arrive en tête avec 36,06 %, devant Philippe Richert (LR-UDI) à 25,83 % et Jean-Pierre Masseret (PS-PRG) à 16,11%.
Les résultats en PACA donnent la liste de Marion Maréchal-Le Pen (FN) à 40,55 % contre 26,48 % pour Christian Estrosi (LR-UDI) et 16,59 % pour Christophe Castaner (PS-PRG).
En Ile-de-France les résultats donnent Valérie Pécresse (LR-UDI) à 30,51 %, contre Claude Bartolone (PS-PRG) à 25,19 % et Wallerand de Saint-Just (FN) à 18,41 %.
Les résultats du ministère de l'Intérieur en Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes donnent la liste de gauche d'Alain Rousset à 30,39 %, celle de droite de Virginie Calmels à 27,19 % et la liste FN de Jacques Colombier à 23,23 %.
En Auvergne, Rhône Alpes, la liste de droite emmenée par Laurent Wauquiez arrive à 31,73 % contre 25,52 % pour le FN emmené par Christophe Boudot et 23,93 % pour la liste de gauche emmenée par Jean-Jacques Queyranne.
En Languedoc-Roussillon, Midi Pyrénées, le FN emmené par Louis Aliot arrive en tête avec 31,83 %, devant les listes de gauche de Carole Delga à 24,41 %, et les listes de droite de Dominique Reynié à 18,84 %.
Les résultats définitifs en Pays de la Loire donnent les listes de droite emmenées par Bruno Retailleau à 33,49 %, devant la gauche de Christophe Clergeau à 25,75 % et le FN de Pascal Gannat à 21,35 %.
Les résultats définitifs en Bretagne donnent 34,92 % à la gauche emmenée par Jean-Yves Le Drian, devant la droite de Marc Le Fur à 23,46 % et le FN de Gilles Pennelle à 18,17 %.
Les résultats dans la région Bourgogne Franche Comté donnent le FN de Sophie Montel à 31,48 %, la droite de François Sauvadet à 24 % et la gauche de Marie-Guite Dufay à 22,99 %.
Les résultats définitifs en Normandie donnent la liste de droite d'Hervé Morin à 27,91%, devant le FN de Nicolas Bay à 27, 71% et la liste de gauche de François Mayer-Rossignol à 23,52 %.
Les résultats en Centre, Val de Loire donnent le FN Philippe Loiseau à 30,49%, devant la droite de Philippe Vigier à 26,25 %, et la gauche de François Bonneau à 24,31 %.
Résultat du FN aux régionalesAvec près de 30 % au niveau national, le FN enregistre un score historique lors de ce premier tour des élections régionales. Le résultat du FN est en croissance quasi continue depuis 2007 (sauf lors des élections très locales lors desquelles il peinait à présenter des candidats dans toutes les circonscriptions jusqu'ici).
Candidats aux élections régionales
Les candidats pour le second tour des régionales avaient jusqu'au mardi 8 décembre à 18 heures pour déposer leurs listes. Les candidatures ont été dévoilées ce mercredi 9 décembre. Découvrez la liste complète des candidats au 2e tour des régionales 2015 dans nos pages région grâce à notre moteur de recherche en haut de cette page.
Les candidats à gauche aux régionales
-
RÉSUMÉ - Dans plusieurs régions, Europe Ecologie-Les Verts avait fait alliance avec le Front de gauche ou le Parti de gauche plutôt qu'avec le PS pour le 1er tour de ces élections régionales 2015. Un scénario, semblable à celui des départementales, dont on mesurera réellement les dégâts dimanche. Dans deux régions, les listes PS se sont retirées au second tour pour éviter d'offrir un boulevard au FN. Dans beaucoup d'autres, la "gauche de la gauche" a fusionné avec le PS pour ce 2e tour, sauf en Bretagne.
Dans le Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Pierre de Saintignon, choisi par le Parti socialiste et opposé notamment à l'écologiste Sandrine Rousseau lors de ce premier tour, s'est retiré de la course pour éviter une triangulaire qui serait trop favorable à Marine Le Pen. En PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), Christophe Castaner était le candidat du PS et du PRG avant son retrait "républicain", également face à la menace FN pour ce second tour.
En Ile-de-France, Claude Bartolone, l'actuel président de l'Assemblée nationale, est le candidat unique de la gauche désormais. Pierre Laurent, le patron du PCF, et Emmanuelle Cosse, qui dirigeait la liste EELV, ont tous les deux fusionné leurs listes avec celle du parti socialiste en vue du 2e tour. Dans les Pays-de-la-Loire, le maillot rose du PS a été étrenné par Christophe Clergeau, le vert par Sophie Bringuy tous les deux réunis également après un accord portant notamment sur une "étude indépendante" de l'actuel aéroport nantais.
Dans la région Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, lea liste de Carole Delga a fusionné avec celle de l'écolo Gérard Onesta, qui portait les couleurs des écologistes et du Front de gauche au premier tour. Le maire de Montpellier, Philippe Saurel, n'a pas donné de consigne de vote. En Auvergne, Rhônes-Alpes, le PS a choisi Jean-Jack Queyranne, l’actuel président de la région Rhône-Alpes, EELV et les communistes l'onjt rejoint pour le 2e tour après d'âpres discussions. En Bourgogne, Franche-Comté, Marie-Guite Dufay est tête de liste du Parti socialiste. Elle a reçu le soutien d'EELV, qui avait investi Cécile Prudhomme.
En Bretagne, l’actuel ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a en revanche refusé tout compromis avec les écologistes. Sa liste, disposant certes d'une avance confortable, sera la seule à ne pas avoir fusionné avant ce 2e tour. En Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine, l’actuel patron de la Lorraine, Jean-Pierre Masseret, a été appelé par le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, mais aussi par manuel Valls et François Hollande au retrait, mais il a refusé de jeter l'éponge.
La liste des autres candidats de gauche : En Normandie, le socialiste investi est Nicolas Mayer-Rossignol, qui a fusionné avec l'EELV Yanic Soubien. Dans le Centre, les socialistes étaient représentés par François Bonneau, le président sortant, et les écologistes par Charles Fournier. Un accord a été trouvé. Dans l’Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, les Verts comptaient sur François Coutant et le PS sur un vieux briscard : le président de l’Aquitaine sortant, Alain Rousset. Les deux ont aussi leur accord.
Les candidats à droite aux régionales
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RÉSUMÉ - Sur l'ensemble de la France, un accord a finalement été trouvé entre Les Républicains et l'UDI pour partir unis lors de la campagne des élections régionales 2015. Un rassemblement obtenu dans la douleur et sans garantie d'un soutien de l'UDI aux primaires de 2016, comme le souhaitait pourtant Nicolas Sarkozy. Le parti centriste, grand gagnant de cet accord, s'est assuré 3 têtes de listes sur 13 (Philippe Vigier en région Centre-Val-de-Loire, Hervé Morin en Normandie, François Sauvadet en Bourgogne-Franche-Comté). Peu de changements auront lieu au second tour, Nicolas Sarkozy et les Républicains ayant confirmé ce lundi la règle du "ni ni" (ni retrait, ni accord avec la gauche) dans les régions où le FN a une chance de l'emporter.
En Ile-de-France, Valérie Pécresse pour LR et Chantal Jouanno pour l'UDI restent associées au 2e tour pour l'élection régionale. Dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, Xavier Bertrand est depuis longtemps en campagne à la tête de la liste Les Républicains. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, c'est Christian Estrosi qui défendra de nouveau les couleurs des Républicains. En Auvergne, Rhônes-Alpes, la liste LR-UDI est emmenée par Laurent Wauquiez. En Normandie, l'UDI Hervé Morin, ancien ministre de la Défense, est candidat. En Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, le parti LR a choisi d'investir le politologue Dominique Reynié, sans enthousiasme, mais sans réelle rivalité. Il s'est maintenu au 2e tour bien qu'en 3e position.
Chez les centristes, dans la région Centre-Val-de-Loire, Philippe Vigier, député-maire de Cloyes-sur-le-Loir et conseiller régional de l'opposition, est et reste candidat. En Bourgogne, Franche-Comté, c'est François Sauvadet qui mène les listes de la droite et du centre. En Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine le président ex-UMP sortant (région Alsace), Philippe Richert, remet sa couronne en jeu.
La liste des autres candidats de droite et du centre. Toutes les autres têtes de listes des élections régionales 2015 pour la droite et le centre : dans la région Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin, Virginie Calmels, première-adjointe d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, s'engage de nouveau dans la bataille des régionales pour ce 2e tour. En Corse, le député Camille de Rocca Serra et l'ancien ministre José Rossi ne sont pas parvenus à trouver un accord dès le 1er tour. Ils devraient fusionner leurs listes au second. Dans les Pays-de-la-Loire, une des régions à n’avoir pas bougé après la réforme, c’est Bruno Retailleau qui porte le flambeau de LR, tandis qu'en Bretagne, région également inchangée, LR est représenté par Marc Le Fur.
Les candidats FN aux régionales
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RÉSUMÉ – Au Front national, après des départementales prometteuses, on compte sur cette élection régionale pour franchir une nouvelle étape vers l’émergence d’un véritable parti de gouvernement en 2017. Le cas Jean-Marie Le Pen semblant presque soldé, et le premier tour des régionales ayant offert un score historique au FN, la prise d’une voire de plusieurs régions est désormais la priorité. Trois à quatre semblent visées en priorité : le Nord-Pas-de-Calais, Picardie bien sûr, avec Marine Le Pen, mais aussi la région PACA avec sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, et pourquoi pas l’Alsace, Champagne-Ardennes, Lorraine avec Florian Philippot ou le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées avec Louis Alliot.
Dans le Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Marine Le Pen, présidente du FN, est tête de liste du parti et espère bien l'emporter. Dans la région PACA, Marion Maréchal-Le Pen est la tête de liste officielle du Front national. Elle a été concurrencée à l'extrême droite par une liste de Jacques Bompard qui n'a pas su rivaliser (1,12 %) eu 1er tour. Florian Philippot est quant à lui candidat en Alsace-Lorraine, Champagne-Ardennes. Louis Alliot mène la liste FN en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées. Nicolas Bay est candidat en Normandie, Wallerand de Saint-Just en Ile-de-France.
La liste des autres candidats FN : dans les autres régions, les têtes de listes frontistes sont connues depuis le 17 avril et ont été validées lors d'un bureau politique du parti. Toutes ont été qualifiées au 2e tour. Sophie Montel est candidate en Bourgogne, Franche-Comté, Pascal Gannat en région Pays-de-la-Loire et Gilles Pennelle en Bretagne. Christophe Boudot est candidat en Auvergne-Rhône-Alpes, Philippe Loiseau dans le Centre, Jacques Colombier en Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, Christophe Canioni en Corse.
Candidats aux élections régionales
Les candidats pour le second tour des régionales avaient jusqu'au mardi 8 décembre à 18 heures pour déposer leurs listes. Les candidatures ont été dévoilées ce mercredi 9 décembre. Découvrez la liste complète des candidats au 2e tour des régionales 2015 dans nos pages région grâce à notre moteur de recherche en haut de cette page.
Les candidats à gauche aux régionales
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RÉSUMÉ - Dans plusieurs régions, Europe Ecologie-Les Verts avait fait alliance avec le Front de gauche ou le Parti de gauche plutôt qu'avec le PS pour le 1er tour de ces élections régionales 2015. Un scénario, semblable à celui des départementales, dont on mesurera réellement les dégâts dimanche. Dans deux régions, les listes PS se sont retirées au second tour pour éviter d'offrir un boulevard au FN. Dans beaucoup d'autres, la "gauche de la gauche" a fusionné avec le PS pour ce 2e tour, sauf en Bretagne.
Dans le Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Pierre de Saintignon, choisi par le Parti socialiste et opposé notamment à l'écologiste Sandrine Rousseau lors de ce premier tour, s'est retiré de la course pour éviter une triangulaire qui serait trop favorable à Marine Le Pen. En PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), Christophe Castaner était le candidat du PS et du PRG avant son retrait "républicain", également face à la menace FN pour ce second tour.
En Ile-de-France, Claude Bartolone, l'actuel président de l'Assemblée nationale, est le candidat unique de la gauche désormais. Pierre Laurent, le patron du PCF, et Emmanuelle Cosse, qui dirigeait la liste EELV, ont tous les deux fusionné leurs listes avec celle du parti socialiste en vue du 2e tour. Dans les Pays-de-la-Loire, le maillot rose du PS a été étrenné par Christophe Clergeau, le vert par Sophie Bringuy tous les deux réunis également après un accord portant notamment sur une "étude indépendante" de l'actuel aéroport nantais.
Dans la région Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, lea liste de Carole Delga a fusionné avec celle de l'écolo Gérard Onesta, qui portait les couleurs des écologistes et du Front de gauche au premier tour. Le maire de Montpellier, Philippe Saurel, n'a pas donné de consigne de vote. En Auvergne, Rhônes-Alpes, le PS a choisi Jean-Jack Queyranne, l’actuel président de la région Rhône-Alpes, EELV et les communistes l'onjt rejoint pour le 2e tour après d'âpres discussions. En Bourgogne, Franche-Comté, Marie-Guite Dufay est tête de liste du Parti socialiste. Elle a reçu le soutien d'EELV, qui avait investi Cécile Prudhomme.
En Bretagne, l’actuel ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a en revanche refusé tout compromis avec les écologistes. Sa liste, disposant certes d'une avance confortable, sera la seule à ne pas avoir fusionné avant ce 2e tour. En Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine, l’actuel patron de la Lorraine, Jean-Pierre Masseret, a été appelé par le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, mais aussi par manuel Valls et François Hollande au retrait, mais il a refusé de jeter l'éponge.
La liste des autres candidats de gauche : En Normandie, le socialiste investi est Nicolas Mayer-Rossignol, qui a fusionné avec l'EELV Yanic Soubien. Dans le Centre, les socialistes étaient représentés par François Bonneau, le président sortant, et les écologistes par Charles Fournier. Un accord a été trouvé. Dans l’Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, les Verts comptaient sur François Coutant et le PS sur un vieux briscard : le président de l’Aquitaine sortant, Alain Rousset. Les deux ont aussi leur accord.
Les candidats à droite aux régionales
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RÉSUMÉ - Sur l'ensemble de la France, un accord a finalement été trouvé entre Les Républicains et l'UDI pour partir unis lors de la campagne des élections régionales 2015. Un rassemblement obtenu dans la douleur et sans garantie d'un soutien de l'UDI aux primaires de 2016, comme le souhaitait pourtant Nicolas Sarkozy. Le parti centriste, grand gagnant de cet accord, s'est assuré 3 têtes de listes sur 13 (Philippe Vigier en région Centre-Val-de-Loire, Hervé Morin en Normandie, François Sauvadet en Bourgogne-Franche-Comté). Peu de changements auront lieu au second tour, Nicolas Sarkozy et les Républicains ayant confirmé ce lundi la règle du "ni ni" (ni retrait, ni accord avec la gauche) dans les régions où le FN a une chance de l'emporter.
En Ile-de-France, Valérie Pécresse pour LR et Chantal Jouanno pour l'UDI restent associées au 2e tour pour l'élection régionale. Dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, Xavier Bertrand est depuis longtemps en campagne à la tête de la liste Les Républicains. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, c'est Christian Estrosi qui défendra de nouveau les couleurs des Républicains. En Auvergne, Rhônes-Alpes, la liste LR-UDI est emmenée par Laurent Wauquiez. En Normandie, l'UDI Hervé Morin, ancien ministre de la Défense, est candidat. En Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, le parti LR a choisi d'investir le politologue Dominique Reynié, sans enthousiasme, mais sans réelle rivalité. Il s'est maintenu au 2e tour bien qu'en 3e position.
Chez les centristes, dans la région Centre-Val-de-Loire, Philippe Vigier, député-maire de Cloyes-sur-le-Loir et conseiller régional de l'opposition, est et reste candidat. En Bourgogne, Franche-Comté, c'est François Sauvadet qui mène les listes de la droite et du centre. En Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine le président ex-UMP sortant (région Alsace), Philippe Richert, remet sa couronne en jeu.
La liste des autres candidats de droite et du centre. Toutes les autres têtes de listes des élections régionales 2015 pour la droite et le centre : dans la région Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin, Virginie Calmels, première-adjointe d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, s'engage de nouveau dans la bataille des régionales pour ce 2e tour. En Corse, le député Camille de Rocca Serra et l'ancien ministre José Rossi ne sont pas parvenus à trouver un accord dès le 1er tour. Ils devraient fusionner leurs listes au second. Dans les Pays-de-la-Loire, une des régions à n’avoir pas bougé après la réforme, c’est Bruno Retailleau qui porte le flambeau de LR, tandis qu'en Bretagne, région également inchangée, LR est représenté par Marc Le Fur.
Les candidats FN aux régionales
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RÉSUMÉ – Au Front national, après des départementales prometteuses, on compte sur cette élection régionale pour franchir une nouvelle étape vers l’émergence d’un véritable parti de gouvernement en 2017. Le cas Jean-Marie Le Pen semblant presque soldé, et le premier tour des régionales ayant offert un score historique au FN, la prise d’une voire de plusieurs régions est désormais la priorité. Trois à quatre semblent visées en priorité : le Nord-Pas-de-Calais, Picardie bien sûr, avec Marine Le Pen, mais aussi la région PACA avec sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, et pourquoi pas l’Alsace, Champagne-Ardennes, Lorraine avec Florian Philippot ou le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées avec Louis Alliot.
Dans le Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Marine Le Pen, présidente du FN, est tête de liste du parti et espère bien l'emporter. Dans la région PACA, Marion Maréchal-Le Pen est la tête de liste officielle du Front national. Elle a été concurrencée à l'extrême droite par une liste de Jacques Bompard qui n'a pas su rivaliser (1,12 %) eu 1er tour. Florian Philippot est quant à lui candidat en Alsace-Lorraine, Champagne-Ardennes. Louis Alliot mène la liste FN en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées. Nicolas Bay est candidat en Normandie, Wallerand de Saint-Just en Ile-de-France.
La liste des autres candidats FN : dans les autres régions, les têtes de listes frontistes sont connues depuis le 17 avril et ont été validées lors d'un bureau politique du parti. Toutes ont été qualifiées au 2e tour. Sophie Montel est candidate en Bourgogne, Franche-Comté, Pascal Gannat en région Pays-de-la-Loire et Gilles Pennelle en Bretagne. Christophe Boudot est candidat en Auvergne-Rhône-Alpes, Philippe Loiseau dans le Centre, Jacques Colombier en Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, Christophe Canioni en Corse.
Les élections régionales 2015 portent sur 13 territoires. Depuis l’adoption du projet de loi portant sur la nouvelle organisation territoriale, le nombre de régions en France métropolitaine est en effet passé de 22 à 13.
Le nom définitif des futures régions n’est pas encore connu... Et ne devrait pas l’être avant la fin du scrutin. Les capitales des nouvelles entités seront, elles aussi, déterminées par les nouveaux élus. Mais le 31 juillet 2015, une liste de chefs-lieux provisoire a été désignée par le gouvernement. Ceux-ci assureront la fonction de capitale administrative, autrement-dit de ville-préfecture, en attendant l'installation des nouveaux conseillers régionaux.
La réforme territoriale a été divisée en plusieurs grands volets faisant l'objet chacun d'une loi. Les deux principaux sont la loi relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral et la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République). La première, qui acte formellement le redécoupage en 13 régions et modifie les conditions d'élection des conseillers régionaux, a été adoptée par l'Assemblée et le Sénat et a d'ores et déjà été promulguée au Journal Officiel du 17 janvier 2015. La seconde, qui porte plus spécifiquement sur l'organisation territoriale du pays et sur les compétences de ces nouvelles régions, a été définitivement validée par le Sénat le 16 juillet 2015. La loi "NOTRe" avait été adoptée en première lecture au Sénat le 27 janvier 2015 puis à l'Assemblée nationale le 10 mars 2015 (le Sénat étant consulté en priorité pour les sujets ayant trait aux collectivités).
La répartition des sièges est fonction de la population dans chaque région, chaque département qui la compose ayant une délégation plus ou moins importante selon la taille de sa population. L'effectif des conseils régionaux et le nombre de candidats par section départementale a été fixé par la loi du 16 janvier 2015. Vous en trouverez le détail ici.
Le but des élections régionales est simple : élire les conseillers régionaux, à savoir les personnes qui président à la destinée de la région, siégeant au conseil régional. Les conseillers régionaux sont élus pour une durée de 6 ans au scrutin de liste (on élit non pas une personne mais plusieurs). Comme le note le site officiel Vie-publique.fr, depuis la loi du 13 août 2004, la région est la collectivité bénéficiant des transferts de compétences les plus importants. Avec la fusion récente de plusieurs territoires pour former 13 "super régions" au lieu de 22, les pouvoirs de la région sont même renforcés, via la loi NOTRe adoptée à l'été 2015 (lire ci-dessus).
Les régions françaises sont compétentes dans les 4 principaux domaines suivants :
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Développement économique (aides aux entreprises pour les inciter à s’implanter)
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Gestion des transports en commun (RER/TER)
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Aménagement du territoire
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Education et formation professionnelle (gestion des lycées, formation continue, formation en apprentissage, insertion des jeunes en difficulté…).
Depuis la loi du 27 février 2002, la région est également compétente dans la protection du patrimoine, le développement des ports et des aérodromes et doit assurer la mise en œuvre d’un plan régional pour la qualité de l’air. Des compétences qui appartenaient auparavant à l’Etat.