Après la vague écologique qui s'est attaquée naguère à la politique, le naturel revient au galop dans nos jardins. A l'aube de ce siècle, le jardinier apprend à faire la part des choses et, cherchant à limiter les tâches laborieuses, il fait plus confiance à la nature, recherche vis à vis d'elle un compromis acceptable. Sans doute prend-il peu à peu conscience également du rôle bénéfique que peuvent jouer la faune locale et les plantes sauvages dans l'équilibre d'un jardin contemporain.