Développement durable | 09.11.20
L’Institut national de l’Économie Circulaire et France Énergie ont mené une étude sur le potentiel de récupération face au gaspillage énergétique urbain. La perte d’énergie en ville se veut « colossal », pointe les acteurs. Ils appellent à une action collective pour mieux exploiter les nombreuses sources de chaleur, et attendent des politiques la mise en place d’une véritable stratégie nationale.
Les activités humaines génèrent de la chaleur perdue. Mais comment faire de ces « petits ruisseaux, de grands fleuves » ? Dans une étude présentée lors d’une conférence de presse, l’Institut national de l’économie circulaire (INEC) et France Énergie, ont chiffré le gaspillage énergétique urbain :
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1,3 MWh/an par l’électroménager ;
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1,2 MWh/ an dans les eaux usées d’un ménage de trois personnes ;
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De 25 à 75 KWh/an par les installations informatiques d’une PME ;
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0,5 MWh/an dans une salle de réunion occupée 200h par an ;
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0,1 MWh/ an dans les salles de sports pour chaque sportif.