Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Après le confinement, après la non réouverture des écoles, va t'on vers des vacances à 2 vitesses?

Après les deux mois de pandémie, après la non-réouverture des écoles dans bon nombre de communes, quelles autres mesures pour freiner la reprise de l'économie?

La non réouverture des centres de loisirs? ce serait là un coup fatal pour tous les acteurs de l'animation, du tourisme, et bien sûr de l'économie en général: commerçants, artisans, entreprises, professions libérales, agents des services publics qui ont œuvré pendant ces 3 derniers mois ou qui ont repris le 11 mai en espérant combler leur déficit. 


Priver les enfants de vacances après ces mois de confinement? Priver les parents, qui ont dû assurer du télé enseignement pendant deux mois, d'un peu de repos? 

Aujourd'hui la colère gronde chez tous les actifs qui se renseignent pour savoir si les centres de loisirs, accueils de jeunes seront ouverts cet été.

Animateurs, associations, intervenants sportifs, culturels, transporteurs, tous les prestataires de service  sont sur les starting blocs ... ils attendent que les élus se décident, sachant que faire des réservations d'animations à la dernière minute sera certainement compliqué.

D'autres s'organisent: les entreprises importantes pensent créer leur propre centre pendant les vacances pour accueillir les enfants de leurs employés, mais tous les acteurs économiques ne peuvent organiser ce genre de structure.

Alors ou va t'on? une fois de plus, une économie à deux vitesses?

Ceux qui pourront compter sur des solutions au sein des entreprises et ceux qui devront financer eux-même la garde de leurs enfants ou renoncer à leur salaire et leur emploi pour s'en occuper?

Les élus se retranchent derrière les protocoles sanitaires.... mais toutes les entreprises, commerçants, enseignants dans les écoles ouvertes, s'en sont accommodé.

On fait quoi? 

La situation économique dans le Comminges n'est pas des plus florissante, et c'était le cas bien avant le COVID.

Le Département, la Région, les Communautés de Communes veulent relancer le tourisme en cette période ou les vacances en France sont privilégiées. Mais pour cela encore faut'il que les socio-professionnels du tourisme soient sollicités!

Parc de loisirs, campings, intervenants (canoë, paintball, tir à l'arc, conteurs, profs de musique, accrobranche, etc...), animateurs des centres de loisirs et accueils de jeunes, fournisseurs (grandes surfaces ou petits commerces, transporteurs, cantines...): autant de catégories professionnelles qui risquent de rester sur le carreau.

La solidarité c'est bien, mais on a l'impression qu'elle ne joue que dans un sens. D'accord pour que les soignants s'exposent pendant la pandémie, d'accord pour que les collectes d'ordures ménagères continuent pendant la pandémie, d'accord pour que les grandes surfaces restent ouvertes, d'accord pour les services de proximité, d'accord pour les services des eaux, de l’énergie, d'accord pour qu'enseignants et animateurs travaillent au plus fort de la pandémie..... mais aujourd'hui alors que le danger s'éloigne de plus en plus, ou en est la solidarité?

Où tout cela n'est il qu'un vaste jeu politique dans lequel les pions sont les travailleurs de tout bord?

Un peu de civisme! On ne peut à la fois reprocher à l'Etat d'être soi-disant tout-puissant et refuser de prendre ses responsabilités lorsque ce dernier laisse la porte ouverte aux élus locaux.

Tag(s) : #Vacances, #Tourisme, #Economie, #COVID-19, #Comminges
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :