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TOUCHE PAS À MA FORÊT ! UN SUJET BRÛLANT !

Comment le projet d’installer à Lannemezan une scierie couplée à un co-générateur brûlant d’importantes quantités de bois pour produire de l’électricité peut-il soulever une telle vague d’oppositions d’Hendaye à Collioure?

Est-ce un projet démesuré, à courte vue et dommageable pour la forêt pyrénéenne ? OUI !

·         50 000 m3 de hêtres de bonne qualité par an soit 400 000 à 540 000 m3 d’arbres abattus. C’est plus du triple de l’exploitation actuelle.

·         10 000 rotations de camions grumiers supplémentaires sur les routes des vallées.

·         11 millions d’euros d’investissement dont 40 à 60% de fonds publics, pour seulement 25 emplois salariés.

·         Un projet industriel qui mettrait en danger l’économie de la filière bois locale.

·         Un déni de démocratie : aucune consultation citoyenne en amont ni débat avec les élus locaux.

Y a-t-il une alternative ? OUI ….

Notre actualité

 Les Marches pour la forêt pyrénéenne !

Le 10 octobre

Départs :  Bagnères (65), Aspet (31), St Girons (09) et Oloron (64)

Le 11 octobre

Départ :  Capvern (65)

Tout le Week-end :  animations et interventions à Capvern

Pour en savoir plus

Dossiers, actions et projet alternatif, contacts, documents téléchargeables, cagnotte de soutien (en cours)

 https://www.touchepasamaforet.com/

et  

Facebook : TouchePasAMaForet

Instagram : touchepasamaforet

Contact : touchepasamaforet@gmail.com
 

« Touche pas à ma forêt » est composé d’organisations associatives, syndicales, politiques, ainsi que de nombreux citoyens agissant ensemble dans tous les départements de la chaine des Pyrénées.

Capvern. Scierie de Lannemezan : le projet Florian à l’assemblée nationale ?
  • Scierie de Lannemezan : le projet Florian à l’assemblée nationale ?
    Scierie de Lannemezan : le projet Florian à l’assemblée nationale ? Archives DDM
Publié le  , mis à jour 

Dimanche 4 octobre, Fabien Roussel, député du Nord (20e circonscription), est venu à Capvern rencontrer des membres du collectif "Touche pas à ma forêt". L’objectif affiché était de préparer les questions qu’il pourrait poser à l’Assemblée Nationale à Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, concernant le projet de scierie Florian. La discussion s’est engagée avec les membres du collectif présents : Pascal Lachaud, du PCF et élu à Capvern, qui a été un des premiers à s’élever contre ce projet, Jacques Buret, de la CGT Forêt, Michel Sanciot, d’ATTAC, Yvette Lesage, présidente de la section de Lannemezan de la Ligue des Droits de l’Homme, Corinne Marquerie du PCF Comminges et Marie et Sébastien, membres "citoyens", sans engagement politique, syndical ou environnemental. Si les premiers sont revenus sur les points qu’ils ont toujours soulignés (projet porté par un seul homme, Bernard Plano, sans concertation avec le territoire, élus, habitants, professionnels du bois…, projet surdimensionné pour la forêt pyrénéenne, subventions trop importantes pour un projet privé, remise en cause de l’intérêt de la cogénération associée…), Marie et Sébastien ont porté une voix autre. Marie la première a pris la parole. Elle a d’abord exprimé son indignation de voir un tel projet ici, alors même que les Français se mobilisent contre la déforestation en Amazonie ou en Australie. Son inquiétude, elle la dit simplement : "Qu’est-ce qu’on va laisser à nos enfants", rappelant que 40 % des médicaments sont issus des forêts, que les animaux qui ne peuvent plus vivre en ces lieux se rapprochent des grandes agglomérations et avec eux certaines maladies, que l’érosion guette les lieux qui ont perdu leur couvert arboré… Elle conclut : "Pour moi, cela impacte notre patrimoine. Nous perdons un lieu où nous ressourcer, donc un peu de notre humanité". Sébastien, lui, met en avant la destruction du tissu économique local, avec les "gros" qui empêcheront les petits de vivre : ce n’est pas contre un projet qu’il se bat, mais contre un choix de société qui dit que "le gros qui s’installe permet au territoire de se développer", un postulat auquel il n’adhère pas.

A lire aussi : Scierie de Lannemezan : le groupe Florian apporte des précisions

Fabien Roussel, après avoir pris le temps d’écouter et d’interroger, a relevé deux questions. La première concerne la transparence du projet : si l’État finance, il faut qu’il soit transparent avec les citoyens, les élus et les entreprises. La seconde est liée à la filière bois à l’échelle nationale : quelle direction doit-elle prendre ?

A lire aussi : Scierie de Lannemezan : Carole Delga en appelle à une concertation locale préalable à l’avancée du projet

A lire aussi : Scierie de Lannemezan : un appel des Gilets Jaunes 65

Anne Billard

Scierie de Lannemezan : le groupe Florian apporte des précisions

Publié le  , mis à jour 

Concernant certaines informations parues sur les médias en ligne sur l’éventuelle participation du groupe Florian à la construction et à la gestion d’une scierie sur la commune de Lannemezan (France), nous souhaitons préciser ce qui suit :

Le Groupe Florian, avec des décennies d’activité forestière et de première transformation industrielle de feuillus durs en Italie, en Croatie, en Hongrie et en France, a répondu favorablement à une offre de projet de création d’un pôle industriel en vertu de son expérience internationale éprouvée après plus de 5 projets de relance industrielle transfrontalière réalisés avec succès.

Après une première étude de faisabilité réalisée conjointement avec des opérateurs locaux français, la faisabilité du projet a émergé dans une logique de meilleure gestion forestière de la zone concernée, qui capitalise depuis des années une augmentation constante et progressive de la masse forestière comme le confirme une étude réalisée par l’institut géographique national français.

Il convient de préciser, en clarifiant d’éventuels doutes ou interprétations, que le groupe Florian n’effectue pas d’opérations mettant en péril l’environnement et la durabilité écologique des forêts, de plus le groupe lui-même n’opère que dans des conditions derégénération naturelle des forêts ou de reboisement maîtrisé.

En réitérant la validité du projet dans lequel les contenus typiques de l’économie circulaire,

la coopération avec les acteurs locaux de la filière bois, la durabilité économique et environnementale, le développement de l’emploi prévalent, à la demande des partenaires locaux et des autorités régionales, nous continuerons volontiers à l’analyse de la conception du projet et à proposer des pistes d’amélioration et de progrès.

À propos du groupe Florian :

Le groupe Florian est organisé en 11 sites industriels à travers l’Europe principalement basés en Italie et en Croatie. Il est aujourd’hui l’un des principaux spécialistes de la transformation du bois dur dans le monde. Il a en 2019 un chiffre d’affaires total de 120 millions d’euros avec une structure de capital solide, 1000 employés, capable d’offrir une large gamme de produits allant des sciages aux produits semi-finis pour une application

dans le secteur de l’ameublement et du revêtement de sol.

La Dépêche du midi

Tag(s) : #Forêt, #Environnement, #Hautes-Pyrénées, #Pyrénées, #Haute-Garonne
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