« L'artificialisation peut-elle parfois avoir des vertus ? »
Du point de vue du climat, c’est un grand non. Cependant, une vision plus nuancée s’impose dès lors que l’on attaque cette question sur le versant des usages. Construire une zone commerciale et logistique ou réquisitionner des sols pour un besoin en nouveaux logements sociaux n’implique pas les mêmes réponses. Sur le sujet, il s’agit donc de réfléchir en commun en lien avec les problématiques territoriales, pour que préserver la terre tout comme envisager l'artificialisation se fasse au service de l’intérêt général.
« En tant que citoyen, comment puis-je me mobiliser contre un projet d'artificialisation près de chez moi ? »
Les possibilités sont nombreuses. Au niveau national, de nombreuses organisations luttent contre les grands projets d’artificialisation et ont besoin de bénévoles. Terre de Liens sur le sujet des terres agricoles, mais aussi d’autres partenaires comme les Amis de la terre qui s'engagent notamment contre l’extension des entrepôts Amazon, ou encore les Soulèvements de la Terre, la Confédération Paysanne et bien d’autres.
Agir avec Terre de Liens, c’est déjà agir contre l'artificialisation. D’autres combats plus locaux peuvent également être rejoints. C’est le cas en ce moment en Auvergne par exemple, contre le projet Urban Village.
« Comment les fermes Terre de Liens contribuent-elles à leur échelle à lutter contre l'artificialisation et l'appauvrissement des sols ? »
Une ferme Terre de Liens, c’est autant d’hectares qui conservent leur vocation nourricière pour toujours. Cette garantie en soi permet déjà de préserver les sols. Et sur les fermes au quotidien, des pratiques agricoles stimulent l’activité de ces derniers et sont encouragées : zéro pesticides sur toutes les fermes, agroforesterie, maraîchage sur sol vivant…
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