Salies-du-Salat. Carrefour Contact: commerce, animations et lien social... 10 ans déjà!

Carrefour contact a fêté ses 10 ans d’existence dans la commune de Salies du Salat à l’occasion d’une soirée animée, chaleureuse et haute en couleurs, suivie par un public très nombreux.

Entre les hypermarchés et le Carrefour Contact de Salies, il y a des différences d’envergure certes. La spécificité de celui de Salies étant qu’il se trouve dans le centre-bourg et donc facilement accessible pour les habitants de la commune. Une raison qui a son importance dans ce milieu rural ou la voiture est de rigueur pour les moindres déplacements. Economie de carburant, facilité de s’approvisionner pour les personnes âgées du village et ce quelles que soient les conditions météo.

Le maintien du lien social

Un atout d’importance également est le maintien du lien social. Paco Fraysse, le gérant, et ses employés le savent bien: leur magasin est le dernier salon ou l’on cause! Retrouvailles dans les travées du magasin, échanges de nouvelles avec les habitants d’alentour, discussions avec les bouchers ou caissier(e)s, organisations des fêtes locales ou privées, etc...

Pendant les deux années incertaines de la pandémie, le magasin, toujours ouvert avec ses employés à pied d’œuvre, était cet havre rassurant pour les habitants. De plus un service à domicile était, et est toujours, assuré. Et pour lutter contre la morosité, les angoisses générées par la Covid, les difficultés de la vie ou les informations déprimantes des médias, Paco Fraysse et son équipe sait surprendre ses clients par des animations colorées, vivantes, participatives. Les danseuses tahitiennes, hawaïennes, antillaises... le Père Noël et sa tribu de lutins, les chocolats de Pâques, et pour bientôt, les 29 et 30 octobre, les décorations effrayantes d’Halloween avec grottes, vampires, sorcières et animaux en tout genres. Le dimanche en hiver, c’est aussi le petit café du matin dès l’accueil.

Ce n’est pas qu’un simple commerce de proximité, c’est un tiers-lieu à lui tout seul où toute la population se retrouve. L’ouverture de la voie verte, contigüe au bâtiment, facilite également les accès en vélos ou à pied pour les villageois alentour.

Aujourd’hui les centre-bourgs se vident, où s’ils se remplissent à nouveau, ce ne sont surtout qu’agences immobilières ou cabinets d’assurances. Il en faut, mais les commerces de bouche disparaissent. Une des raisons reste aussi le coût des loyers; il est difficile d’attirer les porteurs de projet qui se heurtent souvent à des loyers trop chers par rapport au niveau d’activité escompté. Il est important d’aider les commerces existants et d’aider les jeunes à s’installer. Cela ne pourra que contribuer à freiner cette désertification rurale et à diminuer le nombre des façades et des logements vides.