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Usine Bricafeu - Estadens - François Arcangeli défend le projet de l'usine Bricafeu
Usine Bricafeu - Estadens - François Arcangeli défend le projet de l'usine Bricafeu

Une centaine de manifestants du collectif «Cagire sans usine» était présente jeudi dernier devant l’entrée du siège de la communauté de communes à Mane, attendant l’arrivée des élus du territoire Cagire Garonne Salat et leur président François Arcangeli. conviés au conseil communautaire

Plusieurs points d’achoppement interpellaient les manifestants: le choix du Cap d’Arbon pour implanter une usine de production de bûches densifiées, l’impact du trafic de camions entre les lieux d’approvisionnement et l’usine, les nuisances éventuelles sur l’environnement causées par sa présence. François Arcangeli répond à leurs interrogations.

La décision de l’implantation de l’usine Bricafeu a été prise en janvier 2023 en conseil communautaire, à l’unanimité. Il semblerait au vu des réactions aujourd’hui que le conseil n’ait pas compris à ce moment-là l’impact qu’aurait cette décision. 

Les élus ont au contraire une très bonne connaissance de ce dossier et dans quel cadre il s'inscrit. Comme tous les dossiers à la communauté de communes, il est passé en commission, plusieurs fois, en Bureau, en Conseil communautaire, et n’a fait l’objet à aucun moment de la moindre objection, pour être voté à l’unanimité. Il s’agit d’un dossier de vente d’un terrain dans la Zone d’Activités du Cap d'Arbon, pour une activité conforme à nos règlements et orientations politiques, le SCOT et le PCAET notamment, avec un projet immobilier conforme au PLU de la commune et au règlement de la Zone d’Activité de la communauté de communes, voté en 2017 et non modifié depuis. Jeudi en Conseil communautaire, aucun élu n’a émis la moindre réserve sur cette installation d’entreprise.

Les travaux de terrassement ont débuté au même moment qu’a eu lieu le début de la concertation; effectivement cela peut paraître "cavalier" aux yeux des citoyens qu’on les mette devant le fait accompli ?

L’entreprise a déposé un permis qu’elle a obtenu et affiché sur site comme il se doit. Elle a attendu le terme des délais de recours mais ce projet n’a une nouvelle fois reçu aucune objection. Elle peut de plein droit commencer ses terrassements.

 Quel sera l’impact environnemental de l’usine quand elle fonctionnera? 

Comme l’ont expliqué les représentants de CIMAJ, ce projet n’engendrera aucune pollution ou fumée particulière sur site : la chaudière au bois qu’elle va installer est beaucoup moins polluante qu’une seule cheminée d’une habitation voisine. Le dossier ICPE ne fait pas état de naissance sonores anormales pour une Zone d’Activités.

A propos des transports par camion, la crainte porte sur la sécurité routière sur les routes qu’ils emprunteront. Qu’en pensez-vous?

Nous sommes sur une route départementale parmi les plus larges du département (seules les anciennes nationales sont classées au-dessus). Les camions prévus sont de taille moyenne, et il ne s’agit pas de semi-remorques, qui d’ailleurs utilisent quotidiennement cette route pour les grumes notamment. 

Est-ce trop tard pour déplacer l’implantation de l’usine sur, par exemple, la zone de GELEA, plus proche de l’autoroute?  

Ce n’est pas là le choix de l’entreprise. Elle acheté ce terrain par proximité (19 km) avec la SEBSO (Sté Exploitation des Bois du Sud Ouest à Saint-Gaudens) et la ressource bois. Elle a fait toutes les études, engagé des frais, obtenu un permis, signé des marchés avec les entreprises pour construire le bâtiment. Il ne faut pas imaginer une seconde qu’une entreprise puisse investir plusieurs millions d’euros sans avoir réfléchi à sa stratégie et sans choisir l’emplacement qui lui est le plus favorable.

Propos recueillis par Zoé Gauthier

Article paru dans la Dépêche du Midi du Mardi 17 décembre

Tag(s) : #Cagire-Garonne-Salat, #Estadens, #Comminges, #Haute-Garonne
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