Marsoulas - Une délégation était au Mont Valérien pour la commémoration de l'Appel du 18 juin

Le mont Valérien, à Suresnes, au nord-ouest de Paris, accueillait les délégations de communes médaillées de l’Ordre de la Libération et de la Résistance à l’occasion du 85e anniversaire de l’appel du 18-Juin-1940 par le général de Gaulle.

La petite commune de Marsoulas y a envoyé une délégation. Suite aux évènements dramatiques du 10 juin 1944, la privant d’un tiers de sa population – 27 victimes civiles – la commune fut décorée de l’Ordre de la Libération par décret du 31 mars 1947 "pour sa participation à la lutte contre le nazisme et en témoignage des sacrifices pour la cause de la Liberté." Au cours de l’année 1948, Marsoulas reçut également la Croix de guerre et la médaille de la Résistance française.

Une délégation haut-garonnaise est partie avec les représentants de Marsoulas : Jean-Pierre Blanc, maire honoraire, délégué au souvenir, directeur régional de l’association des Médaillés de la Résistance française, président des Croix de Guerre 31 ; Jean-Pierre Ducros conseiller municipal et porte-drapeau de la commune ainsi que trois sympathisants de la commune. À Toulouse, la délégation a été rejointe par Elerika Leroy, historienne au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation, Gaëtan Blosse, référent régional mémoire de l’Office national des combattants et des victimes de guerre. Dans le Lot Jean-Pierre Sabrazat maire de la commune médaillée de la Résistance a rejoint la délégation.

Une partie de la délégation a été reçue dans les jardins de l’Hôtel national des Invalides, puis le 18 juin, la délégation a assisté à la commémoration au mont Valérien en présence du président de la République Emmanuel Macron et du Premier ministre François Bayrou.

À l’issue de la cérémonie, une visite de la crypte, proposée par un agent de l’ONAC a permis à tous de se rapprocher des lieux d’exécutions des 1 003 résistants condamnés à mort, otages, communistes ou Juifs, fusillés dans "la clairière" de la forteresse du mont Valérien. Parmi eux le groupe de Missak Manouchian. Un moment émouvant qui s’est terminé par la visite de la crypte où sont inhumés les 17 corps de douze militaires et cinq résistants intérieurs.