Comminges - Jean-Jacques Dard et la Dépêche du Midi

Tous ceux qui comptaient, étaient là... ou avaient envoyé un petit mot ou un cadeau... élus territoriaux, collègues du journal, correspondants locaux, famille, amis...

Pour moi qui n'ai cotoyé Jean-Jacques que 4 ans sur ses 39 de carrière, je n'ai pas grand chose à dire, alors inutile d'épiloguer! Tout ce que je peux dire c'est que le premier mot qui me vient à l'esprit et que j'associe au personnage c'est "humain". Oui, humain, qui aime les gens, qui les comprend... on ne peut pas faire du journalisme si on n'aime pas les gens, il faut bien aller vers eux, leur parler, parfois leur soutirer des informations, leur tirer les vers du nez... et puis faut les comprendre. Chaque personne est unique, chaque personne vit dans son monde, ses problèmes sont souvent les seuls à avoir de l'importance, alors il faut bien écouter et deviner derrière les mots tous ces sentiments, ces émotions qui vont faire d'une simple personne une petite vedette éphémère de l'actualité.

Enfin bon...! Humain, c'est un truc comme ça et y a des hommes ou des femmes qui ne sont pas humains. Ils entendent sans écouter, ils ne voient pas derrière les mots, ils veulent faire de l'audimat à tout prix, ils ne cherchent pas à comprendre le pourquoi des situations, ils ne partagent pas les combats de ceux qui se battent... ils ne sont pas humains quoi...

Bon voilà! c'est juste à cause de trucs comme ça, que lorsque quelqu'un me parle de Jean-Jacques, je réponds : "lui , il est humain". Parce que dans ma tête il s'oppose à pleins d'autres qui ne le sont pas!

Quelques photos de la soirée de départ à la retraite (j'aime pas ce mot ....enfin bon...) ici> Jean-Jacques-Dard-St-Gaudens-01.2012

Publié le 02/01/2012 09:19 | Jal

la dépêche du midi

Jean-Jacques a quitté l'agence de Saint-Gaudens./Photo DDM Jal

Il est arrivé en juillet 2000, le XXIe siècle prenait ses marques. Et quand il a franchi le seuil du 2 place du Maréchal- Juin, Jean-Jacques Dard a respiré un grand coup, comme avant de rentrer sur le terrain de rugby, et empoigné l'édition Comminges de La Dépêche du Midi. « Quand j'ai pris mes fonctions à Saint-Gaudens, le Comminges comptait trois pages. Aujourd'hui, onze ans (et 6 mois, NDLR) après, je laisse l'édition à sept pages. » C'est dire l'impact de cet homme sur le territoire, passionné par son métier de journaliste, une profession dans laquelle il a toujours voulu s'engager. Avec derrière lui, une formidable expérience journalistique, de jeune correspondant à Lourdes, puis journaliste à Bagnères de Bigorre, et chef de centre sur plusieurs départements (Gers, Aude, Aveyron, Hautes-Pyrénées), il débarque en Comminges et insuffle son envie et son énergie d'élargir le réseau des correspondants, de régénérer l'édition, de monter des pages thématiques (on lui doit, les pages sports, la page culture en Comminges…), de suivre au plus près, sur le terrain, les divers épisodes des lâchers d'ours, les multiples péripéties et retournements afférents à la vie politiques, aux faits divers, aux phénomènes de société. D'aucuns se souviennent de ses coups de gueules, mémorables, de ses coups de mains, incommensurables, à tout un chacun, quand, soudain, l'actu se fait rare ou que l'info est lointaine, dans les montagnes. « 39 ans que je fais ce métier », lâchait-il, râlant, tempêtant, mais se souvenant, avec tellement d'émotion dans la voix, anecdotes à l'appui, de tout ce que lui a apporté cette vie rêvée. « Tout jeune, je voulais vraiment faire ce métier. » Bonne pioche,