Toujours très prisées, ce sont les «machines à sous» qui font le plus recette, avec l'espoir de faire basculer la somptueuse montre inaccessible dans son escarcelle. Les plus petits se précipitent sur les camions de pompiers, avions et fusées des manèges pendant que les ados se retrouvent sur la chenille ou au «Tahiti Surf». Le plein de sensations fortes pour les uns en priant pour que ça se termine vite pour les autres.
Moins de monde ? Certainement car la crise passe par là. Avec les manèges enfantins à 2,50 € le tour, lorsque les familles ont plusieurs enfants, plus quelques chichis ou barbe-à-papa, l'addition se fait vite lourde en fin de journée et beaucoup préfèrent l'option télé, internet ou jeux vidéos.
Dommage car il reste l'ambiance de la fête, les odeurs de crêpes et de gaufres, les pleurs des petits qui en redemandent, les cris des filles sur les auto-tamponneuses ou dans le noir des tunnels, la musique à fond et l'adrénaline au bout de l'élastique du trampoline.