Les vacances d'été jugées trop longues./ Illustr. DDM
Le nouveau calendrier, examiné hier par le Conseil supérieur de l'éducation, prévoit cette année encore une longue période de cours entre les vacances de printemps et les congés d'été. Les élèves de la zone C, correspond notamment aux académies de Toulouse et Montpellier. qui seront les premiers à partir, auront ainsi 11 semaines de classe entre le 23 avril et le 6 juillet, contre 9 pour les autres.
Cette organisation est une nouvelle fois contestée par les enseignants et les parents d'élèves qui redoutent la fatigue des enfants et notamment des plus jeunes. Les élèves du premier degré sont souvent les seuls à fréquenter les bancs de l'école jusqu'à la fin officielle des cours, compte tenu des épreuves du brevet et du baccalauréat.
Parents et enseignants reprochent au gouvernement de faire passer les intérêts économiques des professionnels du tourisme, et notamment ceux des stations de sports d'hiver, avant le bien-être des enfants alors même que «seuls 6 à 10 % des élèves partent au ski», rappelle Dorothée Avet, secrétaire générale de la FCPE. Selon la fédération de parents et les syndicats d'enseignants, le calendrier idéal devrait compter sept semaines de classe et deux semaines de congé, conformément aux recommandations des chronobiologistes.
Le fait que la rentrée des profs soit fixée le vendredi 30 août 2019 fait aussi bondir certains intéressés.
En revanche, un point fait consensus : le pont de l'Ascension est désormais acté au niveau national (du jeudi 21 au dimanche 25).