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L'équipe Pierre Eude, Nicolas et NIcky Arillo à Saint-Gaudens en janvier 2012
L'équipe Pierre Eude, Nicolas et NIcky Arillo à Saint-Gaudens en janvier 2012

L'équipe Pierre Eude, Nicolas et NIcky Arillo à Saint-Gaudens en janvier 2012

Au musée Lacroix!
Au musée Lacroix!

Au musée Lacroix!

Elle est à toi, cette chanson Toi, Nicolas, qui, sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez

Ce n'était rien qu'un peu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore À la manière d'un feu de joie

Toi, Nicolas, quand tu mourras Quand le croque-mort t'emportera Qu'il te conduise, à travers ciel Au Père éternel

J'ai pris quelques libertés avec les paroles de l'Auvergnat de Brassens.

Pour parler de Nicolas Arillo, mort des suites d'une longue maladie, et que nous avons accompagné à l'église de Mazères sur Salat vendredi dernier, le 1er décembre. 

Je ne peux pas faire un hommage dans les règles, car on ne se connaissait qu'un peu, au hasard des concours de pétanque. 

35 ans en arrière, Nicolas et Josiane s'occupaient des kermesses que nous organisions avec l'APEAI, le centre de loisirs, pour les enfants. Les enfants, comment ne pas en parler... Frédéric et Nicolas, Nicky.

Début juillet 2000, nous étions en vacances au camping du Front de Mer à Argeles sur Mer. Le matin la gérante nous appelle, ... les parents sont partis dans la nuit... Frédéric et son ami Benoit Laurac ont eu un accident de voiture, ils sont morts tous les deux à 17 ans... nous rentrons.

Vendredi dernier, à côté de moi, debout au fond de l'église avec tous les amis pétanqueurs, Jeantout me dit: "c'est la deuxième fois que je viens dans l'église de Mazères, la dernière fois c'était en 2000."

Chacun suit son chemin, Nicky, les autres enfants, les copains de Frédéric grandissent, ont eux-mêmes des enfants. C'est ainsi. Personne ne vit à la place des autres, personne ne vit la douleur des parents ou d'un frère.

Nicolas Arillo, son truc c'était la pétanque! Président du club de Mazères-sur-Salat, il passera le flambeau à son fils Nicky. Ces dernières années, sous l'impulsion et l'aide de l'équipe municipale de Jean-Claude Dougnac, le boulodrome sera aménagé. Les membres ne ménageront pas leur peine pour en faire un endroit accueillant, avec des concours amicaux et officiels, des championnats Haute-Garonne et des Coupes de France.

Nicolas, le père, était toujours présent sur les terrains quand il ne travaillait pas. Boules en main, mais aussi, devant le barbecue ou à la buvette. Avec Josiane, Nicky, Gaëlle, sa famille et ses amis.

Alors, pourquoi vous direz-vous, ces quelques paroles de Brassens? Parce que Nicolas, et sa famille, ce sont des gens bien. Pour moi - toujours l'étrangère! au sens où l'entendent les Commigeois - ils n'ont jamais fait de différence. Présidente du club de Salies du Salat, plus souvent soumise aux critiques qu'aux encouragements, ils ont été là en 2016, lorsque je préparais le national de pétanque de Salies du Salat.

Dans un contexte houleux, de vengeances politiques, de mesquineries où l'intérêt général de la ville passait bien après les règlements de compte, j'ai pu compter sur les présidents de clubs et leurs sociétaires: Jeantout de Rouède, les dirigeants du club de Saint-Gaudens et la famille Arillo de Mazères. En son temps, tous ont été cités et remerciés, car bien sûr d'autres m'ont aidé comme les jeunes de l'APEAI, etc...

Je revois Nicky m'apportant un escalier qu'il avait confectionné à la hâte, en bois, pour que les graphiqueurs puissent accéder au podium sans prendre de risques, alors que comme disait Brassens "Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez". Gaëlle et Nicky encore, tenant la buvette pendant 3 jours, etc... Plus proche encore, la serviabilité, la générosité, la bonhomie de Nicolas prêt à rendre service lors des journées du patrimoine et autres.

Alors, certes, ce n'est pas un hommage dans les règles. C'est juste, comme le dit Brassens "rien qu'un feu de bois, Mais il m'avait chauffé le corps, Et dans mon âme il brûle encore À la manière d'un feu de joie"...

Zoé

Tag(s) : #Mazères-sur-Salat, #Pétanque, #Carnet Noir, #Comminges, #Haute-Garonne
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