Plus de 160 élus et représentants des services de l’État et du département étaient présents à l’assemblée générale de l’association des maires ruraux de la Haute-Garonne, présidée par Patrick Lefebvre, ce samedi 25 octobre à Saint-Martory. À ses côtés Pierre-André Durand, préfet de la Haute-Garonne, Sébastien Vincini, président du conseil départemental, Marie-Caroline Tempesta conseillère régionale et le Général Thibault Lagrange, commandant Région gendarmerie Occitanie, ont présenté leurs objectifs respectifs et répondu aux questions des élus.
Des discours et débats qui ont passionné les élus présents avec une diversité des thèmes témoignant de la complexité de la fonction de maire, qui plus est en territoires ruraux. Tous ont rappelé le récent baromètre IPSOS notant que les maires demeurent les derniers représentants politiques bénéficiant encore d’un véritable crédit auprès du public : près de sept Français sur dix (68%) leur accordent leur confiance. Il a été spécifié également que la proposition de loi portant création d’un statut de l’élu local a été adoptée par le Sénat ; une demande récurrente des maires depuis des années. Parmi les sujets abordés par les intervenants : la représentation des femmes sur les listes électorales, la formation grâce à France Numérique Ensemble pour 57 agents de communes rurales dont 13 secrétaires de mairie, la protection des élus, la délinquance en zone rurale, la lutte contre la cabanisation et l’habitat indigne. "L’usage du foncier avec l’objectif de zéro artificialisation nette est une des préoccupations majeures des maires", a précisé le préfet Pierre-André Durand. Le préfet a mis l’accent également sur le monde agricole : "La nouvelle loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire inscrit l’agriculture comme intérêt général majeur et instaure un guichet unique pour l’installation et la transmission".
Lors des questions posées aux intervenants, les maires ont évoqué leurs soucis plus concrets : le financement des AESH en particulier à la pause méridienne, l’enseignement obligatoire à partir de 3 ans transformant les ATSEM en nounous, des problèmes avec le clergé concernant l’utilisation de bâtiments liturgiques pour des évènements culturels, Des questions auxquelles ont répondu les services de l’État concernés : Inspection académique, ARS, services de l’environnement, préfecture.
Z.G.