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En voyant accoster Les Enfants du Silence, c’est tout un univers de marins, de pirates au 

grand cœur qui déferlent sur scène.

A chacun sa barque, son bateau, son navire, pourvu que le faisceau inspiré d’un phare,

dévoile dans la brume cette carte au trésor, inscrite en chacun de nous.

Les Enfants du Silence, lèvent la grande voile sur les utopies noires qui sommeillent aux quatre vents.

Nous invitant à leur bord, ils larguent les amarres pour une terre promise, que l’on semble distinguer, au large de notre ligne d’horizon.

19/12/14    21h00   "L'E.C.L.A." 24, AV Jean Jaurès (Aureilhan)

un site: https://sites.google.com/site/lesenfantsdusilence/home

et pour ceux qui veulent leur 1er album soit vous envoyez un mail à:

Email: lesenfantsdusilence@gmail.com

Tel  : 06 03 71 64 29

soit à moi: zoegauthier@gmail.com

Paroles:

L’histoire du beau matelot 

    Je me souviens avoir trop navigué

    Avoir bien galéré sur des eaux troubles et fanées

    En perdition je n’ai pu éviter

    Que ma boussole s’affole trop paniquée

    Il pleuvait si fort que je me suis noyé

    Là où mon âme a chavirée

    Elle qui voulait sillonner les alizés

    Elle s’échoua telle une épave à jamais

Mais qu’elle est triste ton histoire

Beau matelot seul sur les flots

Ne soit pas triste il faut y croire

Et bien venu à bord de ce rafiot

    Je l’avoue mon cap s’est affolé

    Perdant le nord je me suis échoué

    A des miles d’une course balisée

    Moi qui me disais ne plus ramer

    Perdu  je devins ce naufragé

    Que les sirènes n’ont pu sauver

    Dans la tempête je dérivais

    Ballotté entre vents et marées

Mais qu’elle est triste ton histoire

Beau matelot seul sur les flots

Ne soit pas triste il faut y croire

Et bien venu à bord de ce rafiot

    Sens-tu le vent qui semble tourner

    Comme les amarres faut tout larguer

    Sort la grande voile de tes regrets

    Car l’océan n’a jamais pardonné

    Je ne veux plus mouiller dans vos quais

    Je sais que l’eau y est polluée

    Que les poissons qui ne peuvent y danser

    Sont prisonniers de leur passé

    Je pense qu’à force de voguer

    Je trouverais mon île rêvée

    Tout au bord d' une plage j’irais

    Certainement un jour mieux m'encrer

Mais qu’elle est triste ton histoire

Beau matelot seul sur les flots

Ne soit pas triste il faut y croire

Et bien venu à bord de ce rafiot

    Sens-tu le vent qui semble tourner

    Comme les amarres faut tout larguer

    Sort la grande voile de tes regrets

    Car l’océan n’a jamais pardonné

    Tes larmes sur ce phare éclairé

    Devront à jamais m’emporter

    Loin des récifs encaissés

    Aux lames de fond bien acérées.

                                                                         Jean-Pascal Amato

  

Titan

    C’est un grand champ de pluie, hurlant quand le vent passe

    Où se perd l’horizon, où commence l’angoisse

    Et où finit l’espoir quand commence la chasse

    A ces charmes perdus sur la terre d’en face

    C’est une sombre plaine hantée d’histoires mortes

    Où des fantômes voguent, engloutis par les flots

    Et hurlent en silence leurs histoires aux portes

    De ce noir cimetière où gisent leurs bateaux

Vers la terre perdue des promesses noyées

Quand dansent tour à tour sur les ponts de bateaux

L’appétit des abysses rarement rassasiés

Et la soif d’arracher un horizon plus beau

    Les vaguent se courbant semblent venir saluer

    Les courageux destins qui repaissent leurs eaux

    Se coucher en sanglots, lentement s’étaler

    Se retirer au loin, bras tendus doigts crispés

    Comme pour attirer les rêveurs que bientôt

    Neptune saluera en un ressac nouveau

    Comme pour attirer les rêveurs que bientôt

    Neptune saluera en un ressac nouveau

Vers la terre perdue des promesses noyées

Quand dansent tour à tour sur les ponts de bateaux

L’appétit des abysses rarement rassasiés

Et la soif d’arracher un horizon plus beau

    Et sur la grève où traînent encore des images

    D’autres cherchent en rêvant, qui les ont vus partir

    La grande voile au loin, dont ils ont souvenir

    Et loin du port tranquille où s’oublie leur mouillage

    Ce titan allongé repousse à bout de bras,

    Eloigne ses deux rives tout en se balançant

    Secouant ses entrailles où les noyés en tas

    Roulent au fond des flots yeux ouverts, bras ballants.

Vers la terre perdue des promesses noyées

Quand dansent tour à tour sur les ponts de bateaux

L’appétit des abysses rarement rassasiés

Et la soif d’arracher un horizon plus beau
 

                                                                                   Thierry Louge

 fils de la nuit

    Accroché à une île une épave un voilier

    Une famille en exil qui pansait ses plaies

    Sur ses planches un vieil homme au visage marqué

    Tentait de retenir les larmes qui le quittaient

Ho !  Ho ! Ho ! Fils de la nuit

Ho ! Ho ! Jamais ne fuit

Ho ! Ho ! Prix de nos vies

Nous, nous t’avons suivi

    S’approchant de la scène un jeune homme en hayons

    Dissimulant sa peine lui parla sur ce ton :

    O mon bon capitaine que vous arrive t- il ?

    Faut-il donc que leur haine nous mette en péril

    Si nous devons mourir, ce sera le cœur léger

    Nous préférons périr que de vivre enchaîné

Ho !  Ho ! Ho ! Fils de la nuit

Ho ! Ho ! Jamais ne fuit

Ho ! Ho ! Prix de nos vies

Nous, nous t’avons suivi

    Alors le capitaine d’une vigueur retrouvée

    Fit vibrer sa carcasse, de chair, de bois, d’acier

    Prit fermement la barre d’une main, d’un croché

    Et tin ces quelques mots aux marins regroupés :

    O mon bel équipage, ce n’est pas aujourd’hui

    Que l’eau de ces rivages emportera nos vies

    Regardez leur armée leurs beaux costumes futiles

    Bientôt iront troubler la paix des eaux tranquilles

Ho ! Ho ! Ho ! Fils de la nuit

Ho ! Ho ! Jamais ne fuit

Ho ! Ho ! Prix de nos vies

Nous, nous t’avons suivi

    Quand tout fut terminé au soleil de midi

    La vie avait quitté beaucoup de ces amis

    Mais la victoire encore ils l’avaient emporté

    Les soldats à la nage par la peur de l’épée

    Avaient fui le carnage pour mieux se noyer.

Ho ! Ho ! Ho ! Fils de la nuit

Ho ! Ho ! Jamais ne fuit

Ho ! Ho ! Prix de nos vies

Nous, nous t’avons suivi
 

                                                               Laurent Tachon

Drapeau Noir

    Cette nuit est percée de mille éclats brillants

    Ici le drapeau noir a cessé de flotter

    Le prix de chaque rêve c’est payé au comptant

    Les territoires vierges sont des comptes de fait

    Quand l’obscurité gagne ce monde minuscule

    C’est notre drapeau noir flottant au firmament

    Ce sont nos terres promises, qui dorment pour un temps

    Nos rêves ont connus bien d’autres crépuscules.

Chacune de ses larmes appellent d’autres voiles

Que notre drapeau noir, encore fier et flottant

Coiffe de son symbole et attend patiemment

L’heure de repartir vers toutes ces étoiles.

    Ce sont de nouvelles terres, ce sont de nouveaux phares

    C’est notre drapeau noir et lacéré, flottant

    A travers le quel perce l’appel d’un nouveau vent

    Ce sont des nouveaux rêves tous ces petits points blancs.

    Chaque frère en partant a accroché sa larme

    Sur le grand drapeau noir, où fier flottait nos armes.

    Chaque frère mourant a résumé nos drames

    Imprimé se linceul flottant sur la mer calme.

Chacune de ses larmes appellent d’autres voiles

Que notre drapeau noir, encore fier et flottant

Coiffe de son symbole et attend patiemment

L’heure de repartir vers toutes ces étoiles.
 

                                                                             Thierry Louge

Les 4 Vents

    Assis sous la misaine

    Je relève le front

    Nul ne connaît la peine

    De manque de houblon

    Ô frère de misère

    Partage les doublons

    Tu reverras ta mère

    Ou toucheras le fond

    A genou sur la grève

    Navire je crie ton nom

    Moi qui souhaite sans trêve

    Nettoyer ton ponton

    Ivre dans la taverne

    Des îles j’entends le son

    De vieux tonneaux en bernes

    Qui chantent à l’unisson

Frère à l’abordage

Pas de quartier, les 4 vents

Nous ne laisserons sur notre passage

Que des cadavres et du sang !

    Mes cheveux dans le vent

    Je sens encore les embruns

    De cette gloire d’antan

    Quand nous ne faisions qu’un

    Debout sous la potence

    Je ne regrette rien

    Comme dans mon enfance

    Je chante ce refrain

Frère à l’abordage

Pas de quartier, les 4 vents

Nous ne laisserons sur notre passage

Que des cadavres et du sang !
 

                                                                     Ludovic Sèdes

une répet, un jour...

Tag(s) : #Musique et poésie
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