Le noir complet à 20h30.
A quand les silhouettes fantomatiques munies d'une torche ou d'une lampe à huile... Quoique au prix où est l'huile... déambulant sur les trottoirs; enfin dans le noir faut déjà savoir où est le trottoir...
En 2014 nous avions fait un voyage en Allemagne pour rendre visite aux habitants de Philippsthal. Escale dans la capitale à Berlin. Chose extrêmement rare en Allemagne : la grève. Plus de trains, plus de voitures a louer. Nos amis allemands nous trouvent les dernières 4 places libres restantes dans un bus, Flixbus. C'était en novembre, le bus partait à 15h, dès 16h la nuit commençait à tomber. La route empruntée pour aller dans la Hesse suivait plus ou moins l'ancien tracé du Rideau de fer. Et c'est ainsi que plus nous nous enfoncions dans la nuit, plus nous évolutions entre lumières et obscurité.
Une ville éclairée et nous étions en Allemagne de l'Ouest; le noir avec quelques réverbères, aucune publicité clignotant dans les rues, et nous replongions en Allemagne de l'Est.
Hier soir, fermant les volets, je regardais l'Allemagne de l'Ouest éclairée... de l'autre côté du Salat... Ce n'était que Mazères !
Espérons que ce n'était que des essais d'horloge infructueux car ce matin à 7h l'éclairage public était toujours éteint.
Oui c'est bien pour la biodiversité. Quoique en cette saison je ne suis pas sûre que les papillons et les insectes aillent se faire griller sur les lampes à led.
Et a tout hasard, merci l'intercommunalité, il serait bon de regarder ce qui se passe chez les voisins. Comme à Montespan ou Marie Christine Llorens, maire de la commune, a décrété que dans sa chasse au gaspi elle choisirait la méthode soft. Une baisse de l'intensité mais certainement pas un black-out total: " je ne veux pas transformer les rues de mon village en coupe-gorge ! Je veux pouvoir rentrer chez moi à pied sans trouiller de me faire agresser.... " Merci Marie... une femme qui pense aux femmes...