En Espagne tout se termine par des chants et des danses, et c'est ainsi que s'est terminée la présentation des 15 jeunes filles de la Maison Familiale et Rurale (MFR) de Mane, parties avec le programme européen ERASMUS en Espagne et au Portugal.
"Muéstrame el camino que yo voy", sont les paroles de Despacito sur lesquelles elles ont dansé et apparemment elles ont bien compris le message et suivi le bon chemin.
En effet les élèves de Terminales SAPAT ont passé trois semaines, du 5 au 25 novembre 2017 en immersion professionnelle à Barcelone et au Portugal. Et c'est dans une ambiance détendue dans les locaux de la Communauté de Communes Cagire Garonne Salat, ou étaient réunis élèves, parents, équipe pédagogique et élus (Roselyne Artigues conseillère départementale et Marie-Christine Llorens vice présidente de la Communauté) que s'est tenue la restitution de ce séjour.
Certains stages étaient effectués avec les personnes âgées dans les maisons de retraite et d'autres auprès des jeunes enfants dans les crèches.
Des exposés circonstanciés et intéressants ont mis en comparaison la France et l'Espagne, les méthodes de travail, de soins, la sécurité, l'hygiène, etc...
Les missions des jeunes étaient d'apporter leur aide aux auxiliaires (douches, habillage, services des repas, etc...). Des différences dans les normes, dans les équipements ont été notées.
Pour toutes, des remarques et des conclusions communes: "on a découvert une autre façon de travailler, un autre pays. Au départ les appréhensions provenaient de la barrière de la langue, de comment allai t’on gérer l'autonomie dans laquelle nous allions être laissées pendant 3 semaines, gérer le budget, s'orienter en ville avec le métro, etc..."
Toutes étaient logées dans une auberge de jeunesse et se préparaient les repas, exceptée Daniela qui a fait son stage au Portugal et était logée dans sa famille: "au Portugal les horaires et conditions de travail sont différents. Il y a beaucoup de respect avec le vouvoiement obligatoire des patients et des collègues. Cela m'a apporté plus de confiance en moi. Et si c'était à refaire, je repartirais, mais cette fois au Canada!"