Article emprunté au journal 20 minutes à découvrir ICI
FOOT AMATEUR Le club du village de Saleich, en Haute-Garonne, a sorti une nouvelle vidéo pour faire le bilan d’une saison cauchemardesque sur le plan sportif…
Nicolas Stival
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FC SaleichoisL'équipe du FC Saleichois, saison 2017-2018. —
Le FC Saleichois redescend au plus bas niveau haut-garonnais et national, après avoir encaissé 110 buts en Promotion première division de district.
Son gardien Nicolas Worms retient la « solidarité » de cette « bande de copains », pour beaucoup largement trentenaires.
Pour l’immense majorité des clubs, une descente constitue un traumatisme. Pas pour le FC Saleichois, qui ne veut surtout pas entendre parler d’un hypothétique repêchage. Un an après l’avoir quittée, le FCS va retrouver la deuxième division de district de Haute-Garonne, le treizième et dernier niveau national. Et ça lui convient parfaitement.
« C’est bien que ce soit terminé, c’est un soulagement », souffle le gardien Nicolas Worms, une semaine après la fin du calvaire : 22 matchs, quatre nuls, 18 défaites ; 15 buts marqués, 110 encaissés, soit une moyenne de cinq par week-end.
Autrement dit, aucun succès, seulement frôlé par deux fois contre Montmaurin (0-0 et un penalty raté) et Montbernard (4-4, avec un péno encaissé dans les arrêts de jeu).
Pour « fêter » la délivrance, le portier de 36 ans, en charge de la communication du club, a sorti sur Facebook une vidéo humoristique du même type que celle qui avait fait connaître le FCS, en octobre dernier. Ce coup de gueule pour dénoncer l’accession « forcée » au niveau supérieur, sur fond de fusion entre le puissant district du Midi Toulousain et le petit district du Comminges, a été vu plus de 33.000 fois.
« Nous avions eu beaucoup de retours positifs sur les réseaux sociaux, jusqu’à la région de Toulon ou en Bretagne », souligne Nicolas Worms. Saleich s’était mué en porte-parole des tout petits clubs parfois ballottés par les instances du foot. Il faut dire qu’il incarne parfaitement cette cause, avec une seule équipe composée de 21 licenciés, souvent largement trentenaires, et dont beaucoup sont des amis d’enfance qui ont grandi dans ce village d’environ 350 habitants, tout près de l’Ariège.
L’aventure continue en 2018-2019
Sorti de 20 ans de sommeil en 2015, le FCS existera toujours à la rentrée, malgré cet annus horribilis, confirme son gardien.
« Cette saison a au moins eu l’avantage de révéler la bonne ambiance qui existe entre nous, nous sommes vraiment une bande de copains. Cela ne se serait pas forcément passé comme ça dans tous les clubs. Nous sommes allés au bout, sans forfait ni clash. »