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Mazères-sur-Salat. Maria enseigne le français à ses compatriotes ukrainiens
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  • Maria Babik-Brunet aux petits soins avec ses compatriotes. DDM.ZG
    Maria Babik-Brunet aux petits soins avec ses compatriotes. DDM.ZG
Publié le 

l'essentielLa solidarité joue entre Français et réfugiés, mais également entre ressortissants ukrainiens et leurs compatriotes. Maria fait le lien entre leur patrie en guerre et le pays qui les accueille.

 

Maria est en France depuis 2007. C’est une histoire d’amour qui lui fera quitter son pays et s’installer dans le nôtre.

À son arrivée, personne pour lui donner des cours de français, mais fort heureusement, elle l’avait appris au lycée en Ukraine.

Pas facile de trouver du travail non plus. L’association de parents d’élèves APEAI lui offrira son premier poste en périscolaire, car Maria a de nombreux talents, comme la couture et le bricolage. Et nombre d’enfants salisiens apprendront ainsi le point de croix !

Dernier avion avant la guerre

Entre son mari agriculteur du côté de Montgaillard-de-Salies, son fils et le poste qu’elle occupe actuellement, toujours auprès des enfants, à Martres-Tolosane en tant que coordinatrice du Clas (accompagnement scolaire), Maria n’a guère le temps de s’ennuyer.

Le 19 février 2022, sa maman vient lui rendre visite. Une visite habituelle, dont à aucun moment elle ne pouvait se douter qu’elle se prolongerait, surtout pour cette raison incroyable et imprévisible : le déclenchement de la guerre.

"Elle a pris le dernier avion qui a décollé d’Ukraine, mais sans se douter de ce qui allait arriver", précise Maria. "Ma sœur et ma nièce arriveront peu de temps après le 24 février, jour du début de l’invasion russe".

Au pays, bien sûr, il reste des membres de sa famille, dont certains ont intégré l’armée ukrainienne, avec toutes les conséquences dramatiques que cela peut engendrer.

Le point de rencontre des Ukrainiens

Dès qu’à Mazères-sur-Salat, sous l’impulsion de la municipalité et de la communauté de communes, un collectif a été créé pour venir en aide aux réfugiés, Maria s’est portée volontaire pour donner des cours de français : "C’est la cinquième séance ce samedi matin que je donne", explique-t-elle. Une dizaine de réfugiés sont au rendez-vous, logés à Sengouagnet ou Proupiary. Maria prépare ses cours et distribue lexiques, carnets phonétiques, alphabets… Une aide appréciée par ses compatriotes, d’autant plus que sa bonne humeur est communicative et apporte une parenthèse de paix dans l’angoisse et le désarroi des familles : "Je ne peux pas donner toutes les bases de français, mais c’est une bonne chose qu’il y ait ces cours. C’est le point de rencontre des Ukrainiens qui se sentent un peu désorientés en France. Ils peuvent aussi échanger avec d’autres compatriotes."

Jean-Claude Dougnac a mis à disposition salle et matériel pour que ces cours se déroulent le mieux possible. D’autres cours de français ont lieu sur Aspet le mercredi, ainsi qu’à Saint-Gaudens.

Tag(s) : #Ukraine, #Mazeres sur Salat, #3CGS, #Comminges, #Haute-Garonne, #Solidarite
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