Le 1er septembre s’ouvrira à 14h « FORÊÊÊÊT », un évènement chorégraphique, organisé par l’association Les Bazis, dans le hameau éponyme, situé sur la commune de Sainte-Croix-Volvestre. Ce sera 4 pièces chorégraphique proposées au public entre 14h et 19h.
Puis s’en suivra à partir de 19h30 un concert du quatuor punk ariégeois « la galère marginé » et l’écoute de la pièce sonore « Micro chocs » de Matthieu Guillin.
BRYAN CAMPBELL, CUTS from DEEP CUTS, 14h - scène extérieure - 55’ Conception et interprétation : Bryan Campbell
"L’envie de raconter une expérience particulière avec un arbre donne lieu à un cycle de chansons – chansons de multiples formes, chantées, gueulées, dansées. "Deep Cuts" peut être assimilée à une pastorale, cette forme bucolique de nouveau en vogue à l’ère Romantique quand la révolution industrielle posait des questions urgentes sur l’exploitation des ressources. Ici en format concert, cette pastorale du XXIème siècle se veut réflexion autour de notre responsabilité et de notre lien aux écosystèmes.”
Bryan Campbell est un artiste américain qui vit et travaille à Paris. Depuis 2008, il élabore un travail multi-disciplinaire mêlant l’image, le graphisme, le texte, et la chorégraphie. Ses performances manient les codes de la culture visuelle en s'attachant aux corps et cognitions qu'elle implique et qui en sont issus. Ses projets sont subtilement queer, aventureux en concept, et beaux.
Chorégraphie et composition musicale : Mathilde Papin et Rémi Blanes Performeur.eus.es : Daphné Achermann et Arthur Amard
Une pièce chorégraphique et musicale pour deux, la musique est jouée en direct (percussions, techno, drones bouclés de chants et d’harmonicas). Au coeur « Serein », la question des relations. La pièce est de l’ordre d’un rite, c’est une chose à faire, pour espérer régler nos dettes. Constituée d’un herbier, d’un bestiaire, d’une danse traditionnelle détournée, d’un dialogue improvisé, de chants et de gestes à l’unisson, de chants et de gestes en discussion, en conversation. Les formes corporelles sont polysémiques : toute ressemblance avec des végétaux, des animaux ou des humains ne serait pas non plus complètement accidentelle.
Mathilde Papin étudie à la Sorbonne en philosophie et à l’école de cirque Fratellini . Après cinq années comme circassienne et la formation de danse ACTS (Paris) elle intègre le collectif de théâtre contemporain Les butineurs. Elle est aujourd’hui chorégraphe pour La rive, dans « Abs. » et « Choux blancs », elle réalise des vidéos et écrit poèmes et essais. Rémi Blanes fait de la batterie et de la photographie. Sa formation de plasticien aux Beaux-Arts de Toulouse influence son approche du sonore. Après Petite proie (kraut zouké), Veluxed (noise rock), Blansen bones (poésie sonore), il joue désormais au sein de Comme dans tintin, (transe improvisée), Détresse sur la D13 (transe techno noise), et dans Youssef Panda, (musique préhistorique concrète).
PAULINE WEIDMANN, VÂCARM - 17h- Studio - 45’ Conception et interprétation : Pauline Weidmann
"Le premier mouvement de Parole (Vac en sanskrit) avait été de laisser l'humanité plongée dans le silence. L’espèce humaine était originairement vouée à attendre le verbe. (...) Le premier mouvement de la déesse Parole avait été de s'unir à la danse-musique de la Forêt tant la Grande Vache Parole aimait jouer entre les arbres et errer dans l'infinie beauté, hauteur, grandeur, verdeur, luxuriance, des branches qui ne cessent de se hausser vers le ciel." (Pascal Quignard- L'Origine de la Danse).
Qu'est-ce qu'il y a dans les trous du langage? « Vâcarm" prend, caresse et défait ce qu'il y a à dire. Les voix chantent une parole rapide, tombent et se redressent, saluent de convenance, font poèmes et autres grimaces, adressent des formants* à la fiction d'une parole. « (…) », « Hummm », « Ouh la la » citations et certitudes. *zone de fréquence, énergie sonore, acoustique de la voix.
Pauline Weidmann est vocaliste et autrice de pièces chorégraphiques, la parole est le sujet de ses écritures, quels mots dire depuis chaque situation, récits sociaux et perceptions sensibles. Dans un jeu au présent et aux ressorts vivants du son et du discours, elle écrit des pièces entre parole parlée, gestée et vocalisées, en relation aux lieux.
La pièce "Mercure Rétrograde", expression dans le langage courant utilisée pour désigner un moment difficile provoqué par les astres, est une performance qui joue des spécificités du théâtre avec une diversité de costumes, de scénographies et de performativité. Matthieu Blond explore les liens entre l’astrologie et les médias, tout particulièrement la théâtralisation de la prédiction astrale. L’astrologie connaît un retour de popularité au cours du XXe siècle par sa présence dans les médias, d’abord dans les journaux, puis à la radio, à la télévision et maintenant dans les réseaux sociaux. Avec Mercure Rétrograde, ce ne sont pas seulement les astres qui deviennent source d’interprétations mais la matière même des médias-papier, le motif du papier journal devenant scénographie, costume et accessoire. Plusieurs personnages sont évoqués dont le celui de "drag queen" Tünae Xpress qui vient rythmer la dramaturgie de la pièce.
Matthieu Blond est un architecte et performeur français, né en 1989. A travers son double cursus, il oriente sa recherche sur la Performance Architecture : l'utilisation de la performance dans le domaine de l'architecture comme outil de réflexion et de projet. Après ses études, il travaille dans un cabinet d'architecture tout en étant danseur pour plusieurs compagnies. Puis il crée en 2017 Journal, une revue performée, dont il est le rédacteur en chef et le médium. Ce projet a été présenté dans différents salons d'édition, expositions ou événements publics.