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Comminges - Bovins et ovins n’en ont pas terminé avec les maladies
  • Venir en aide aux agriculteurs et aux troupeaux : une nécessité urgente pour l’agriculture locale. Photo DR.
Publié le 
Z.G.
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l'essentielS’il semble que la cause et les conséquences de ces maladies aient pu être étudiées, il reste du chemin à parcourir afin de trouver les solutions pour les éradiquer.

Lors du récent débat de la Confédération paysanne 31 sur la commune de Pointis-Inard, divers points ont été abordés et des questions soulevées concernant la Maladie hémorragique épizootique (MHE) et la Fièvre catarrhale ovine (FCO) des bovins et ovins, certaines restant malheureusement sans réponses aujourd’hui.

Sur l’état des lieux rapporté, on note que la MHE s’est développée sur 4 270 foyers en France, principalement dans le Sud-ouest et les Pyrénées.

 

Plus de 1 000 élevages sont impactés en Haute-Garonne.

Le vecteur serait des moustiques et/ou moucherons. Pour la FCO, on note une faible protection immunitaire (de nouveaux symptômes apparaissent 2-3 ans après).

Les virus MHE et FCO sont très proches et proches également de dengue, chikungunya et Zika.

Les piqûres se font sur les muqueuses probablement, le cuir étant trop épais.

Les éléments qui restent à confirmer et à étudier sont nombreux : l’extension géographique donne-t-elle des indications ? Quels sont les cycles et les préférences de vie spécifiques de ces insectes ?

Pour les moustiques, s’il n’y a pas d’eau au moment de la ponte : les œufs entrent en dormance, l’incubation est de 10 à 15 jours, le cycle de 15 à 40 jours. Il faudrait savoir comment le moustique/moucheron vit dans la journée, comment il se développe.

Quelques pistes pour un protocole de recherche appliquée ont été suggérées pour comprendre les populations de moustiques sur les bovins et les moutons.

Sur différents points du territoire, faire un comptage sur les animaux ; ou vivent-ils, comment ils se déplacent, est-ce qu’ils sont contaminés ? À cela il faudra ajouter une vérification du potentiel immunitaire des animaux, ceux-ci sont-ils infestés ?

Vérifier les anticorps sur analyse de sang, plus une enquête de symptômes auprès des éleveurs.

Les anticorps sont transmis aux veaux et agneaux, mais leur présence ne veut pas dire que la maladie ne se développera pas.

Lors de la rechute de la maladie, les symptômes ne sont pas forcément les mêmes.

D’autres propositions sont à l‘étude : tester des produits autant pour la prévention que pour le soin, tester certains produits naturels, tester des produits qui renforcent la cellule à l’égard de l’intrusion des parasites et des virus, tester certaines molécules autorisées de façon systématique sur quelques élevages.

Également déterminer si certaines races sont plus résistantes ? Pourquoi cela ne touche-t-il que des ruminants ?

Pour l’instant il n’y a pas de vaccin efficace (source site du Ministère de l’Agriculture : agriculture.gouv.fr/mhe-la-maladie-hemorragique-epizootique).

La seule lutte possible est de travailler à renforcer la résistance et l’immunité des animaux et de désinfecter les aires d’exercice avec des organo phosphorés homologués.

En conclusion, les éleveurs présents souhaitent progresser au niveau des protocoles de prévention et de soin des élevages bovins et ovins. Il est important que les diverses structures professionnelles agricoles (GDS, Chambre d’agriculture, conseil départemental et Laboratoire départemental) se concertent, l’objectif étant d’être réactif et précis pour avancer sur le sujet.

Tag(s) : #agriculture, #santé, #confédérationpaysanne31, #comminges, #hautegaronne
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