À partir du 1er janvier 2019, selon la loi Labbé entrée en vigueur pour les collectivités au 1er janvier 2017, le recours aux pesticides chimiques est interdit pour les particuliers. Les pesticides regroupent les herbicides, les insecticides, les fongicides.
Comme il est mentionné sur la plaquette remise en mairie «des solutions alternatives existent !». Des solutions tout à fait écologiques qui privilégient le bon-sens mais nécessitent tout de même, pour les néophytes en jardinage, un minimum de connaissances en botanique.
«Vous pouvez par exemple planter des plantes locales, au bon endroit selon l'exposition et la nature du sol ; cultiver à proximité les unes des autres des plantes qui s'apportent des bénéfices mutuels ; utiliser les plantes et animaux auxiliaires pour lutter contre les maladies et les ravageurs ; favoriser la biodiversité, alterner les cultures, adopter le paillage pour protéger vos végétaux des bioagresseurs.»
Il est proposé également le retour à des outils appropriés : balayeuse mécanique, binette, débroussailleuse, tondeuse, réciprocateur, brosse métallique, démousseuse mécanique, houe maraîchère, outil de griffage, jet haute pression, etc..».
Relancer l'emploi, préserver la planète
Mais pour mettre en pratique toutes ces méthodes, peut-être serait-il opportun d'envisager le retour au plein-emploi des cantonniers et autres jardiniers ou paysagistes ? Relancer l'emploi, tout en préservant la planète, n'est-ce pas là faire d'une pierre deux coups, alliant la reprise économique à une démarche écologique ?
Certaines communes, comme à Toulouse et sa banlieue ont opté pour l'entretien des parcs avec des moutons. Dans nos campagnes cela ne devrait pas être un problème. Il y a bien des bergers dans les estives, pourquoi ne pas revenir à des traditions ancestrales ou les animaux (vaches, moutons) paissaient le long des routes avant de se rendre dans leurs pâtures ? Et laisser de côté les outils énergivores dont le bilan carbone n'est pas en faveur de la planète.
Ou alors, comme cela se pratique déjà de l'autre côté du Rhin, chez nos voisins allemands, remplacer les zones vertes par des bétons bien propres et des murettes en pierres ou gabions. Mais là le bilan énergétique n'a rien d'écologique.