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Bactéries, champignons, virus et autres protozoaires : d'ici à la fin de l'année, l'utilisation de ces micro-organismes par les agriculteurs, pour lutter contre les ravageurs et les maladies des plantes, devrait être largement facilitée au sein de l'Union européenne. Afin de permettre aux exploitants de remplacer les produits phytopharmaceutiques chimiques par ces biopesticides, le Conseil européen vient, en effet, d'adopter quatre nouvelles règles juridiques, le 10 février dernier.

Jusqu'à présent, les exigences relatives aux micro-organismes reposaient sur des principes très similaires à ceux appliqués aux substances actives chimiques. Les nouvelles mesures prévues pour vérifier leur innocuité sur la santé humaine et animale prennent en compte les dernières connaissances scientifiques. Elles assouplissent ainsi les contraintes pesant sur ces produits pour se concentrer sur les données les plus pertinentes, basées notamment sur leurs propriétés biologiques.

La simplification de cette évaluation, qui implique aussi moins de tests et moins d'expériences sur les animaux, devrait permettre aux micro-organismes d'être approuvés plus rapidement, accélérant l'autorisation et la commercialisation des produits phytopharmaceutiques concernés.

En ouvrant l'accès au marché à ces techniques alternatives, les nouveaux règlements devraient également bénéficier à l'agriculture biologique. Inscrits dans le cadre de la stratégie « De la ferme à la fourchette », ces derniers seront examinés par le Parlement et le Conseil européen, pour une entrée en vigueur espérée en novembre prochain.

Plus de 60 micro-organismes, dont plusieurs virus, sont déjà approuvés dans l'UE en vue d'une utilisation dans les produits phytopharmaceutiques.

Tag(s) : #Agriculture, #Environnement
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