l'essentielLa communauté de communes Cagire Garonne Salat reprend la gestion des thermes de Salies-du-Salat, avec l’objectif de les rénover et de les pérenniser. Un projet à 20 millions d’euros.
C’est officiel : les thermes de Salies-du-Salat passent sous le giron de la communauté de communes. La décision a été entérinée en conseil communautaire ce jeudi soir. Les conseillers communautaires de Cagire Garonne Salat ont voté ce transfert de compétence à l’unanimité, moins une voix – « qui n’est même pas Salisienne », détaille le président François Arcangeli. C’est dire le consensus que fait cette mesure.
« Tout le monde a compris qu’il y avait la nécessité de s’engager sur ce projet », commente le président de l’intercommunalité. Ce dernier note que « la commune – Salies-du-Salat – a porté les thermes à bout de bras depuis longtemps et avec des moyens limités. Elle se retrouvait dans le risque imminent d’une fermeture administrative pour des problèmes soit sanitaires, soit de sécurité ». Personne ne voulait voir les thermes de Salies tomber en ruine, d’où l’adhésion massive des conseillers communautaires au projet porté par Cagire Garonne Salat.
Avec la reprise en main par la communauté de communes, une nouvelle phase d’investissement va s’ouvrir pour les thermes salisiens. À commencer par leur rénovation et leur transformation.
20 millions pour réhabiliter les thermes
Si la communauté de communes a repris le dossier des thermes, c’est aussi en raison du coût d’exploitation d’une telle structure. Même avec les subventions de l’État, de la région et du département, François Arcangeli concède que « le reste à charge est considérable pour une commune de moins de 2 000 habitants ». Sans compter les moyens administratifs, ou encore techniques qu’exige la gestion d’un établissement thermal. Autrement dit, « la commune n’aurait pas eu les bras pour porter le projet toute seule ».
Ainsi, 20 millions d’euros doivent être mis sur la table dans les prochains mois et les prochaines années pour réhabiliter les thermes. Cela inclut notamment la création d’un nouveau forage d’eau, et le lancement des travaux dans un second temps. « Même si ce n’est pas acté aujourd’hui, il y aura sûrement une fermeture des thermes, ce qui permettra d’aller beaucoup plus vite pendant la phase des travaux », complète François Arcangeli.
Avec cet investissement, la communauté de communes espère bien que les thermes « auront une retombée positive sur l’attractivité du territoire, et développeront les emplois directs et indirects. »
Vincent Dulong