La liste menée par Hélène Granzotto Delmas, du Falga dans le Lauragais, défend avant tout la souveraineté alimentaire : "être souverain ça veut dire produire et vendre le plus proche possible, sans transport, pour commencer à manger ce que l’on produit, et ainsi aller vers une autosuffisance alimentaire."
Certes l’accord du Mercosur a été au centre des débats ces dernières semaines, mais pour la Confédération Paysanne, ce n’est pas le seul combat : "le Mercosur a été présenté comme un épouvantail", explique Michel des Rochettes, "mais en fait, nous, nous dénonçons également tous les autres accords internationaux. Pour les ovins viande c’est l’accord avec la Nouvelle Zélande que l‘on dénonce, si l’on prend le colza, le blé dur du Lauragais on dénonce le CETA avec le Canada, et si on prend le soja ce sont les accords de Bretton Wood sur l’importation que nous dénonçons".
Depuis près de 40 ans, la Confédération Paysanne combat le libre-échange qui tire les prix et la qualité des produits vers le bas et ce au détriment du revenu paysan et de l’intérêt général. "Nous ne voulons pas brader nos produits pour ne pas brader notre travail. Notre objectif serait, en accédant à la Chambre d’Agriculture, d’obtenir les investissements nécessaires afin de reconstruire des filières de transformation de produits et de commercialisation courtes afin de faire le lien direct entre ce que l’on produit et ce que les gens mangent."
La campagne démarre le 7 janvier 2025 jusqu’au 30 ; vote jusqu’au 31 janvier. Une autre réunion est prévue à Aspet le 13 janvier à 19h30. Plus d’informations sur le site confederationpaysanne.fr