En l'absence de prédateurs comme le lynx, le loup voire l'ours, les populations de sangliers et de grands cervidés se développent fortement dans les forêts françaises. Parfois à tel point que la prolifération est devenue nuisible pour l'Environnement et surtout… pour l'Homme.
L'équilibre écologique forestier s'est vu profondément modifié sous la pression anthropique liée aux morcellements des forêts et à l'exploitation forestière notamment. En éliminant en outre les prédateurs naturels jugés dangereux, comme les loups, les ours ou les lynx, l'Homme a favorisé le développement des grands gibiers tels que les sangliers et les grands cervidés. Une aujourd'hui prolifération devenue gênante et qui justifie le recours à la chasse.
Une nuisance pour l'Homme
A proximité des axes routiers, la multiplication des grands animaux augmente les risques de collision avec les véhicules automobiles. En devenant le lieu privilégié d'alimentation des grands gibiers, a fortiori en cette année de disette de glands, les champs, notamment de maïs, jouxtant les bois peuvent faire l'objet de destructions régulières. En outre, certains individus s'approchant des zones pavillonnaires peuvent endommager les aménagements paysagers publics et les jardins privés.
Une pression sur l'écosystème
Mais au-delà des dégâts potentiels sur les infrastructures humaines, cette surpopulation exerce une vraie pression sur l'écosystème forestier. Les jeunes cervidés broutent par exemple les jeunes pousses des arbres avec un effet évident sur la régénération des forêts après… leur exploitation par l'Homme.
Baptiste Clarke, journaliste
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